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vendredi 4 mai 2018

Activités sur le film La "nouvelle"·guerre des boutons

Activités sur le film La "nouvelle" guerre des botons - 2011

RETROUVE LE TEXTE ORIGINAL

Nous sommes en mars 1944 / août 1939, tandis que la première / deuxième guerre mondiale fait rage, dans un paysage idyllique / horrible de la ville / campagne française se joue une guerre de gosses / gamines… De batailles en batailles, les garçons des villages lointains / voisins de Longeverne et Velrans s'affrontent sans merci. Mais, cette fois, leur guerre / paix va prendre une tournure inattendue : tous les hommes / petits prisonniers se voient délestés des cordon des chaussures / boutons de leurs vêtements, de sorte qu’ils repartent presque dénudés / vêtus, vaincus et humiliés. Ce conflit porte désormais un prénom / un nom : la "guerre des boutons". Et le village qui aura récolté le plus de fermetures Éclair (1) / boutons sera déclaré vainqueur / perdant… En marge de ce conflit, Violette, une jeune fille d'origine musulmane / juive qui se cache à Longeverne, fait battre le cœur / le cerveau de Lebrac, le chef des Longeverne. La véritable origine de Violette sera-t-elle découverte et dénoncée ?
(1) Oui, Éclair s'écrit avec une majuscule car c'est une marque déposée.

Qui est qui? Complète le texte et relie à l'image qui correspond.
-- Elle s’appelle Violette, elle habite chez Simone la mercière. Elle se cache parce qu’elle est_______________, elle s’appelle en réalité_______________. Elle tombe_______________de Lebrac qui, avec d’autres habitants, va l’aider à fuir la_______________qui veut l’arrêter.
(amoureuse / juive / milice /  Miriam)

Son nom de famille est Bacaillé, on ne connaît pas son_______________. Son père est le_______________du village de Longeverne. Ses_______________de Longeverne et Lebrac le punissent alors il se_______________sur Violette parce qu’il sait que Lebrac l’_______________.
(maire / prénom / copains / venge / aime)

Son nom de_______________est Lebrac, c’est le_______________du chef des Longeverne. Il ne s’entend pas avec son fils. On découvre qu’il fait partie de la_______________il aide Violette et Simone à_______________.
( père / famille / fuir / Résistance)


Son nom de famille est Gibus, il a un grand_______________, alors lui on l’appelle_______________ Gibus. C’est le plus petit de la bande des Longeverne et aussi le plus_______________. Il a de bonnes idées pour les_______________et pour la cabane.
(frère / boutons / drôle / Petit)

POUR ALLER PLUS LOIN - Histoire
La France pendant la deuxième guerre mondiale
Le 3 Septembre 1939, la France entre à reculons dans une guerre qu’elle a tenté d’éviter jusqu’au bout, elle déclare la guerre à l’Allemagne mais n’intervient pas. Cette «drôle de guerre» où les Français restent derrière la ligne Maginot dure jusqu’en mai 1940. Le 14 juin Paris est occupé par l’armée allemande.
Hitler à Paris

Cette défaite éclair est un traumatisme pour les Français. 8 millions d’entre eux partent sur les routes (c’est l’exode). Les prisonniers de guerre (plus de 1,8 million d'hommes) restent en captivité jusqu'à la signature d'un accord de paix. Le président de la République Albert Lebrun nomme alors le maréchal Pétain président du Conseil.
Le lendemain (17 juin), ce dernier forme un nouveau gouvernement à Bordeaux, puis annonce à la radio que la France doit cesser le combat et demander l'armistice. Suite à quoi, le général de Gaulle prononce depuis Londres son «Appel du 18 Juin» devenu célèbre.
Charles André Joseph Marie de Gaulle
Le mouvement de la France libre s'organise au Royaume-Uni avec d'autres volontaires français. Suite à l'armistice du 22 juin 1940 et jusqu’au 11 novembre 1942, la France est divisée en deux zones : la moitié nord, ainsi que la côte atlantique, passent sous occupation allemande , c'est la zone occupée, qui couvre à peu près les trois cinquièmes du territoire. Le reste constitue la zone libre (c'est-à-dire «non occupée»), regroupée essentiellement au sud de la Loire. Les deux zones sont séparées entre elles par la ligne de démarcation. L'ensemble du territoire est sous l'autorité du gouvernement dirigé par le maréchal Pétain qui s’installe à Vichy. Instauration de «l’État Français» La mention «République française» disparaît des actes officiels : le régime est dès lors désigné sous le nom d’«État français» ou bien sous les appellations «régime de Vichy», «gouvernement de Vichy», voire simplement «Vichy».

Le maréchal Pétain met en œuvre une politique de collaboration avec les nazis, se substitue au président de la République, qui, bien que n'ayant pas démissionné de son mandat, se retire de la fonction, et se nomme lui-même «chef de l’État français». Au cours de la guerre, cette collaboration prendra plusieurs formes : coopération économique, arrestations de résistants, de francs-maçons, et d’opposants de gauche et rafles de juifs sur le territoire métropolitain. Sur le plan militaire, le gouvernement fournit à l’occupant une force armée supplétive de répression en métropole : la Milice française.

LA DÉPORTATION DES ENFANTS
La déportation des enfants de France parmi la population d’environ 360 000 Juifs vivant en France en 1940, 84 000 sont des enfants de moins de 18 ans.

À partir de l’automne 1941, certains sont placés dans des familles d’accueil bien qu’il ne soit pas encore question de les arrêter. Mais après la Rafle du Vél’ d’Hiv’ (Vélodrome d’Hiver), à Paris en 1942 le mouvement s’amplifie. Quelque 62 000 enfants sont bientôt cachés dans des institutions ou des familles non-juives. En contournant la loi, celles-ci prennent des risques, parfois au péril de leur vie. Ces familles s’arrangent pour faire passer les enfants pour des membres de leur famille, neveux, filleuls ou cousins éloignés, et de fausses cartes d’identité et d’alimentation leur sont délivrées par les secrétaires de mairie. Certaines familles reçoivent une pension des mouvements de résistance pour leurs services rendus, laquelle constitue en cette période de privation un appoint non négligeable. Au total, et ce malgré le soutien de la population, toutes tendances religieuses confondues, près de 11 000 enfants seront arrêtés et déportés de France durant la deuxième guerre mondiale.

Elle n'est pas française... Ce n'est qu'une enfant.
 Czesława Kwoka prise en photo dans le camp d'Auschwitz en Pologne en décembre 1942. Elle a 14 ans.
Czesława Kwoka prise en photo dans le camp d'Auschwitz en Pologne en décembre 1942, elle y meurt quelques mois après. Elle a 14 ans.

Sources: http://www.kinomachtschule.at/data/nouvelleguerredesboutons.pdf
http://www.ac-grenoble.fr/tice26/IMG/pdflexique_cinema.pdf

3 commentaires:

  1. Je reste bouche bée d'admiration ! Bravo, Davud !

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    1. Merci. Bientôt j'essaierai de mettre de nouvelles activités réalisées avec le département de Français du Collège-Lycée de Brunete en Espagne. Salut et à bientôt.

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  2. Moi je reste bouche bée d'horreur

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